ÂGE PHYSIOLOGIQUE & ÂGE SOCIAL : comprendre leur impact sur la fertilité
- mylène BASTIDE LOPEZ
- 6 juin
- 2 min de lecture

Bien souvent confondus, l’âge physiologique et l’âge social, renvoient à des réalités très différentes.
L’âge physiologique : le corps a son propre calendrier
L’âge physiologique désigne l’état de santé biologique d’un individu, indépendamment de son âge chronologique. En matière de fertilité, c’est un paramètre clé. Chez les femmes notamment, la fertilité est directement liée à l’âge des ovaires et à la qualité des ovocytes.
Chez la femme, la fertilité commence doucement à décliner à partir de 30 ans, avec une chute plus marquée après 35 ans. Vers 40 ans, la probabilité de concevoir naturellement diminue fortement.
Chez l’homme, bien que la baisse soit plus progressive, la qualité du sperme peut également se détériorer avec l’âge.
L’âge physiologique est donc un indicateur biologique essentiel, cependant il varie selon les individus. En effet, certaines personnes peuvent malheureusement avoir une fertilité très faible bien avant l'âge de 40 ans ( ménopause précoce, troubles endocriniens, spermogramme de faible qualité...).
Conseil > Si vous savez que vous souhaitez devenir parent dans les prochaines années, pensez à faire un bilan de fertilité pour vérifier que votre organisme ne présente pas de trouble prématuré de fertilité.
L’âge social : un cadre façonné par la société
L’âge social, quant à lui, renvoie aux normes, attentes et rôles associés à un âge donné dans une société. Il est construit socialement et varie selon les époques, les cultures et les contextes socio-économiques.
Par exemple, dans de nombreux pays industrialisés tels que la France :
L’âge moyen de la première grossesse a reculé et dépasse souvent les 30 ans.
Les priorités éducatives et professionnelles repoussent le projet parental.
La stabilité affective et financière intervient plus tardivement.
Ce décalage entre âge physiologique et âge social crée des tensions : les corps biologiques fonctionnent selon un calendrier, mais les réalités sociales incitent à différer le moment de fonder une famille.
Les conséquences de ce décalage
Ce décalage peut avoir des impacts significatifs :
Problèmes d’infertilité : En cherchant à concevoir plus tard, de nombreuses personnes découvrent une baisse de leur fertilité et doivent recourir à des techniques de procréation médicalement assistée (PMA).
Pressions sociales et psychologiques : Les femmes en particulier peuvent ressentir une pression entre les attentes professionnelles et sociales d’un côté, et la "course contre la montre" biologique de l’autre.
Comment améliorer les choses ?
Chez Girexx nous pensons que la meilleure solution est la prévention et la sensibilisation.
Il est par exemple nécessaire d'informer les personnes dès leur plus jeune âge de la réalité biologique de la fertilité. La préservation de la fertilité est également un acte de prévention qui permet aux femmes de préserver leurs ovocytes dans des conditions éthiques et encadrées par la loi. Bien entendu le bilan de fertilité reste un basique et doit être proposé même avant qu'un projet parental soit d'actualité.
Ces solutions permettent aux personnes, femmes et hommes, de pouvoir faire des choix éclairés et de planifier leur chemin vers la parentalité plus sereinement.
Vous souhaitez faire le point avec notre équipe : demandez un rdv visio et obtenez gratuitement les réponses à vos questions.
Comments