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TÉMOIGNAGE : 42 ans, amoureuse comme à 20, une fille de 11 ans ,1 bébé grâce à une FIV DO

TÉMOIGNAGE : 42 ans, amoureuse comme à 20, une fille de 11 ans ,un bébé grâce à une FIV DO

Je m'appelle Claire, j'ai 42 ans. J’ai une fille, Juliette, de mon premier mariage, que j’ai élevé avec beaucoup de câlins et de playlist des années 90. Après mon divorce, j’avais décidé que les hommes, c’était terminé pour moi .Et puis… il y a eu la librairie.

Il était là, entre les rayons philo et développement personnel, à regarder un livre intitulé "Pourquoi les hommes n'écoutent pas et les femmes ne savent pas lire les cartes routières". Je l'ai regardé d'un air moqueur. Il a ri...un peu gêné.


On a parlé deux heures, et je suis ressortie avec trois livres et son numéro de téléphone. Dès ce jour, tout s’est enchaîné… doucement, prudemment, tendrement.

Il n’avait pas d’enfant. Moi, j’en avais une, avec des baskets lumineuses et des avis tranchés sur tout. Et pourtant, ils se sont choisis, tous les deux. On trouvait un équilibre à trois. Lui avait beaucoup de patience avec Juliette. Moi j'étais tout simplement amoureuse comme à mes 20 ans. On a décidé d'habiter ensemble 1 ans après la librairie.

Et puis un jour, on a eu envie d’agrandir la tribu. J’avais 39 ans, l’âge où les ovaires commencent à être un peu fatigués. On a essayé naturellement. J'ai arrêté la pilule et deux mois plus tard j'étais enceinte. Une grande joie suivi d'une grande tristesse : j'ai fait une fausse couche. Ma gynéco m'a rassuré, à mon âge cela pouvait arriver. "À mon âge", j'avais l'impression d'être rentrée dans l'âge canonique des femmes en fin de fertilité ! Malheureusement, 4 mois plus tard je faisait ma deuxième fausse couche : le coup a été dur à encaisser. Le genre de douleurs dont on ne parle pas trop. Mais lui, il était là, chaque fois, avec ses bras, ses silences, ses blagues nulles.


Ma gynéco nous a orienté vers un centre de PMA et le centre de PMA nous a orientés vers le don d’ovocytes en Espagne. Les délais d'attente pour un don d'ovocytes étaient trop longs en France...La nouvelle était difficile à entendre mais l'espoir était toujours là. Mon homme a pris les choses avec philosophie, comme toujours. On a réfléchi et finalement j'ai pensé que si ce bébé ne ressemblerait pas à sa grande sœur, il grandirait en moi et aurait les yeux ou le menton de son papa.

Choisir la clinique n'a pas été simple : il y a plus de centre de PMA en Espagne que de supermarchés ! Nous ne nous attendions pas à ça. Et puis en parlant avec une de ses collègues, Matthieu a appris qu'elle aussi était passé par une PMA pour avoir ses enfants ( des jumeaux). Elle lui a parlé de Girexx et on a pris contact avec eux. Le feeling est passé de suite : le fait que tout le monde prenne le temps de nous expliquer les choses et surtout que tout le monde parle français a beaucoup compté pour nous. Après notre premier rdv à Gérone, je me rappelle avoir lâché au médecin en pleurant , un timide "gracias".


On a lancé le protocole, attendu, espéré, remercié chaque membre de l'équipe Girexx comme s'il tenait le destin du monde entre leurs mains et quelques éprouvettes.


Et puis un jour, le miracle. Après 2 transferts, un petit + sur le test de grossesse !

Aujourd’hui, notre bébé a 6 mois : c'est encore une fille ! Quel bonheur. C'est Juliette qui a choisit le prénom de sa petite sœur. Elle aussi est très contente, elle s'en occupe comme une petite maman, c'est tellement beau.


Quand j'y repense, je me dis que ce n’est pas le chemin que j'avais prévu. Mais c’est le nôtre. Fait de rires, de galères, de biberons, de câlins à quatre. Je regarde cet homme, cet amoureux, ce papa. Et je me dis : heureusement que je suis allée à la librairie ce jour-là.


Un merci gros comme ça à l'équipe Girexx Gérone qui a changé notre vie pour toujours. Ne changez rien !

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