RÉSULTATS DU SONDAGE : Pourquoi avoir choisi la PMA et non l'adoption pour votre projet bébé ?
- mylène BASTIDE LOPEZ

- 25 sept.
- 4 min de lecture

Cette question est souvent posé par les proches des personnes qui ont recours à la PMA.
Elle méritait bien un sondage pour que les patients s'expriment librement sur leurs choix de vie. Parce que mieux comprendre les histoires de vie apporte plus de tolérance et le respect.
Voici les résultats de ce sondage anonyme :
Pourcentage des types de familles ayant participé au sondage.
Situation des personnes au moment où elles ont complété le sondage.
Les participants n'ont pas choisi l'adoption parce que :


Dans ce sondage on voit clairement que le désir de vivre une grossesse est très important. Ce désir se situe d'ailleurs loin devant la transmission des gènes. Il apparait également que l'adoption en France est considérée comme une démarche encore trop complexe et trop longue.
Les commentaires individuels :
"Délais trop long et administratif trop compliqué."
"L'adoption est une magnifique démarche que je respecte et que j'admire. Mais il est vraiment pénible que cela apparaisse comme une solution miracle ou par "défaut" quand on est en parcours PMA.. Nous savons que l'adoption existe, pas besoin de nous le marteler à longueur de temps.. Si on est dans une démarche de PMA, ce n'est pas pour adopter.."
"Mon conjoint et moi ne sommes pas contre l'adoption, nous aimerions simplement avoir un premier enfant pour vivre une grossesse."
"Adoption en France : délai trop long et enfant plus âgé avec lourd passé etc... Et pour l'international dur de vérifier le trafic d'enfants."
"Après 13 fausses couches, je souhaitais pouvoir donner la vie. Et mon conjoint avait 2 grands enfants pour qui l'adoption était difficile. On eu notre fille grâce à un don d'ovocytes."
"Parce que j’avais ce désir de grossesse en plus."
"L’agrément a été refusé uniquement par l’assistante sociale, accepté par la psychologue. L’assistant social a considéré que mon projet était plutôt humanitaire que je voulais sauver un enfant, mais que je n’avais pas considéré la charge que cela impliquait. Elle a osé dire que mon projet n’avait pas été assez réfléchi. Alors que j’avais déjà monté un dossier en couple pour adopter.. mais nous nous sommes séparés en cours de projet."
"Je préfère laisser l'opportunité de l'adoption a une personne ou un couple infertile médicalement."
"Nous aurions envisager cette possibilité si nous n’avions pas pu avoir d’enfant par PMA."
"Démarches longues et complexes. Peur du vécu de l’enfant avant l’adoption, désir de vivre une grossesse, désir d’un lien génétique, et désir de vivre pleinement mon rôle de maman dès la naissance, difficile pour moi d’envisager de devenir mère d’un enfant peut être déjà de quelques années."
"Adopter, à l’international, c’est enlever un bébé/un enfant à sa culture, son pays et quand on écoute les concernés certains le vivent très mal même une fois adulte. Il n’était pas question pour moi de jouer à la femme blanche qui allait sauver un enfant racisé."
"Porter mon enfant était important pour moi. Je voulais aussi partager chaque instant de sa vie dès le début."
"J'avais un désir de grossesse autant que de maternité et je voulais vraiment vivre cette connexion avec mon bébé dès les premières semaines, l'attendre en voyant pousser mon bidon ... Les délais ont fait que je n'ai pas du tout envisagé l'adoption."
"Étant parent solo avant de pouvoir avoir l'agrément pour pouvoir adopter il faut bien s'accrocher les délais sont très long pour un couple alors seul imaginer. De plus au départ je voulais transmettre mes gênes à mon enfant la vie en a décidé autrement (accueil d'embryon) mais aujourd'hui mon fils est là, et je dis bien mon fils car ce ne sont pas les gènes qui font une famille mais l'amour qu'on leur apporte et si j'avais eu la possibilité d'adopter j'aurai donner la même réponse."
"Partager une grossesse avec son/sa partenaire est une expérience impossible avec l'adoption. La possibilité de suivre l'évolution de bébé de la conception a l'accouchement et de pouvoir vivre les premiers mois de sa vie est très important pour moi."
"Nous avons eu notre petit garçon avec Girexx grâce a la méthode ROPA, cette méthode était une évidence pour nous. Je voulais porter la vie et faire participer ma conjointe dans ce projet grossesse par la ROPA qui était notre rêve. Nous étions autant impliquée l'une que l'autre dans la création de notre fils. C'est un bonheur d'avoir pu partager cela pleinement à deux sans se sentir a part."
"L’adoption me semble être un parcours difficile et encore plus en étant un couple lgbt. Assez intrusif et peu accessible."
"Pour les adoptions de bébé (-de 2 ans) il faut avoir moins de 40 ans au moment de l’attribution. Pour les couples homosexuels ça reste très rares car on préconise toujours d’abords un papa et une maman. Depuis la loi bioéthique qui ouvre l’adoption aux couples de même sexe, les couples qui ont pu adopter reste exceptionnel."
"j’aurais aimé adopté mais on m’a décelé mon IOP a 37 ans passé et vu les delais je ne me voyais pas avoir un enfant a 45 ans donc on s’est tournés vers le don d’ovocytes quand on a connu ce que c’était 🙏."
Merci à toutes et tous pour votre participation et vos réponses. Nous espérons que vos témoignages permettront aux personnes qui ne sont pas directement concernées par la PMA de mieux comprendre les choix des patients.



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