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TÉMOIGNAGE DE NOLWENN : MAMAN DE 3 ENFANTS GRÂCE À LA FIV DO



Nolwenn : 3 enfants grâce à la FIV DO
Nolwenn : 3 enfants grâce à la FIV DO

Je me suis toujours dit que je serai maman quand je serai prête.


Quelques mois après mon premier mariage, nous avons décidé d’avoir un bébé. J’avais 30 ans et nous voulions laisser le temps faire les choses. Pour ma gynéco tout allait bien, elle me disait de ne pas trop y penser et de laisser faire la nature. Mais la grossesse ne venait pas.


Le temps à passé... J’ai divorcé à 37 ans et un an plus tard, j’ai rencontré mon mari actuel. Chacun de notre côté nous n’avions pas d’enfant et vu notre âge, nous avons rapidement parlé de parentalité : nous savions lui comme moi que si nous voulions fonder une famille, il ne fallait pas attendre.


Mon mari était plus décidé que moi car il avait perdu son père et cela l’avait profondément marqué : je pense que quelque part, ce deuil a été le déclencheur de son désir d’enfant. C’est donc quelques mois après notre rencontre que nous avons pris rendez-vous avec le centre de PMA. Lors de notre premier rendez-vous, on nous a expliqué le protocole de FIV, donné une liste d’examens à faire, proposé un suivi psychologique : on se sentait bien pris en charge. Le spermogramme de mon mari a révélé que tout était correct. De mon côté, ce n’était pas la même chose : mon AMH n’était pas bonne et ma réserve ovarienne était basse.  

L’équipe médicale était confiante et nous nous sommes lancés dans notre première FIV. Quelle aventure ! J’ai trouvé le traitement de la stimulation difficile à vivre, ça influençait mon humeur. Je me souviens de tous ces examens, toutes ces piqures, ces échographies presque tous les jours. J’y allais tôt le matin avant de commencer à travailler. À l’époque j’étais ambulancière et je n’en avais pas parlé au travail, peut-être par peur d’être mal comprise ou mal perçue par mon patron qui n’aimait pas vraiment les congés maternité.

Pour la première ponction nous avons obtenu 7 ovocytes et après 3 jours, deux embryons s’étaient développés. Nous avons fait le transfert des 2 et je suis tombée enceinte du premier coup ! C’était génial !  On était très contents, j’en avais parlé à ma mère et à ma meilleure amie. On avait décidé d’attendre les 3 mois de grossesse pour en parler à tout le monde.

Quelque temps après, des saignements sont arrivés.  Le service médical m’a rassuré et m’a demandé de faire des prises de sang tous les 2 jours pour vérifier si le taux de béta-hcg doublait bien. Malheureusement il ne doublait pas correctement et petit à petit il a commencé à diminuer. Le médecin a décidé qu’il était préférable d’interrompre la grossesse car il y avait de fortes chances  pour que ce soit une grossesse extra utérine. Ça a été difficile à  vivre …

 

Quelque temps après nous avons démarré une deuxième FIV. Malheureusement, mon corps ne répondait pas assez bien à la stimulation pour faire une ponction. Le gynécologue nous a quand même proposé de faire une IAC qui n’a pas marché.

Nous avons tenté une autre stimulation mais encore une fois mes ovaires ne produisaient pas assez de follicules et nous avons fini par faire une deuxième IAC. Résultat négatif encore une fois.

Le gynécologue nous a convoqué mon mari et moi pour nous dire que la PMA s’arrêtait-là pour nous. Il nous a parlé de l’adoption…


J’avais 40 ans, après tous ces traitements, tous ces échecs, ces assesseurs émotionnels, ces moments de joie et de doute je me sentais mal dans mon corps (j’ai pris du poids durant ces mois de traitement) et dans ma tête. J’étais fatiguée de ce parcours ultra médicalisé. Je ne savais plus quoi penser.

Mon conjoint lui n’était pas prêt à adopter. Pour lui nous n’avions pas encore tout essayé. Je lui disais que mon âge était décisif : on sait tous que les femmes sont beaucoup moins fertiles à 40 ans qu’à 30. Il avait tellement envie de devenir père qu’il n’a pas voulu abandonner. Nous avons laissé passer un peu de temps.


Comme je le disais toute à l’heure, à cette époque-là, j’étais ambulancière. Un jour de travail, mon collègue et moi devions transporter une femme de 42 ans qui attendait des jumeaux et qui souffrait de prééclampsie. Je décidais de rester avec elle pendant le trajet pour lui tenir compagnie. C’est en parlant qu’elle m’a appris qu’elle avait fait une FIV DO  à l’étranger et qu’elle était très contente de son parcours. Elle m’a aussi parlé des associations françaises qui aident les personnes à avoir des tarifs préférentiels.


En rentrant à la maison ce soir-là, j’ai beaucoup parlé avec mon mari et nous avons décidé de nous renseigner sur les cliniques étrangères qui proposaient des traitements PMA.


Nous avons hésité entre l’Espagne et le Portugal. J’ai pris plusieurs RDV téléphoniques avec différentes cliniques étrangères. Beaucoup m’ont paru très commerciales. Girexx est sortie du lot, j’ai eu de suite un super contact, j’ai senti une écoute, un accueil très chaleureux.

La coordinatrice m’a envoyé un dossier avec la liste des examens à réaliser. Et le mois suivant nous sommes allés à Barcelone pour notre premier RDV médical chez Girexx : c’était en juillet. Nous habitons en Bretagne, alors nous nous sommes rendus là-bas en avion, c’était beaucoup plus simple pour nous. Nous avons découvert une clinique magnifique et un personnel vraiment très accueillant, très humain.

Le Dr Rocas connaissait notre dossier et parlait bien le français : c’était rassurant. Nous en avons profité pour rester 3 jours sur place et découvrir la ville avant de rentrer chez nous.


Un mois après, la clinique nous annonçait que nous avions une donneuse et nous avons lancé le protocole. Quel changement pour moi qui avait vécu des stimulations ovariennes très fortes ! Il me suffisait maintenant de préparer mon endomètre et d’attendre le bon moment pour faire le transfert. J’étais soulagée de tous ces traitements très lourds, je me sentais sereine.

Quelques jours après, une coordinatrice nous a contacté pour nous dire de venir à la clinique. La ponction a donné 5 ovocytes. Nous avons obtenu 3 beaux embryons à J3. Pour éviter les risques de grossesse multiple, le gynécologue a recommandé le transfert d’ 1 seul embryon et dès la sortie de la clinique, nous sommes partis balader dans Barcelone.

J’étais tellement détendue et confiante que nous avons beaucoup marché ce jour-là (visite du parc Güell avec les escaliers qui grimpent pour y accéder) sans s’inquiéter de quoi que ce soit. Nous sommes restés une semaine sur place : on se sentait en vacance.


Une fois de retour en Bretagne, les  jours ont été interminables, heureusement que j’avais repris le boulot. J’ai résisté pour ne pas aller acheter un test de grossesse. Je jour de la prise de sang, je n’ai pas eu les résultats avant l’après-midi : l’attente était terrible… Je me souviens d’être sortie du labo et avoir appelé mon mari pour lui annoncer ma grossesse. Je lui ai dit quelque chose comme : «  il est bien là avec nous ! ».

Durant les premières semaines de grossesse, j’ai été plusieurs fois aux urgences pour des saignements.

Finalement j’ai eu une belle grossesse et notre petit Erwan est arrivé en juin après avoir dépassé le terme de quelques jours. Nous étions les plus heureux ! 


Nous avions encore 1 embryon à la clinique et nous avons décidé d’y retourner dès le mois de janvier pour agrandir la famille. Cette fois encore nous avons passé plusieurs jours sur place. Erwan était avec nous. Et 12 jours après le transfert, la prise de sang a révélé que je n’étais pas enceinte. C’était dur pour nous, même si nous avions déjà l’immense bonheur d’avoir notre fils. Nous avons laissé passer quelques mois avant de reprendre contact avec Girexx. En mai, je demandais à une coordinatrice si la même donneuse pouvait donner une nouvelle fois pour nous.  Quinze jours plus tard, la clinique nous annonçait que c’était possible mais pas avant le mois de septembre. Pour nous la date importait peu, alors nous avons patienté et c’est en octobre que nous sommes retournés à Barcelone. Nous avions obtenus 4 ovocytes et 2 embryons.

Nous avons fait le transfert des deux et après une longue attente nous avons appris que j’étais enceinte de notre deuxième enfant : nous étions aux anges ! Notre petite Océane est née fin juin.

Tout s’est très bien passé, aussi bien ma grossesse (un léger diabète gestationnel) que mon accouchement : j’avais 44 ans. Nous étions heureux : un garçon, une fille tout était parfait !


Et puis, deux ans et demi après la naissance de notre fille, mon mari et moi avons parlé et nous avions très envie d’avoir un troisième enfant. Cela signifiait qu’il nous faudrait tout recommencer car nous n’avions plus d’embryon en attente dans la clinique. Comme notre désir était là, nous avons recontacté Girexx qui nous a informé que la donneuse ne serait pas la même. Au final ce n’était pas important pour nous.  J’avais 46 ans et nous sommes repartis pour une mini FIV DO. Mon mari devait aller faire son recueil de sperme sur place avant de lancer le protocole et je ne pouvais pas l’accompagner. Pour tout vous dire, sa carte d’identité était périmée et il a fait un aller-retour Bretagne/Barcelone en voiture : quelle aventure ! Lorsque le moment est venu, je suis moi aussi allée à la clinique toute seule (en avion quand même !) pour faire le transfert.


Et quelques mois plus tard, c’est notre petite Alice qui a pointé le bout de son nez ! Encore une fois, tout s’est très bien passé. J’avais 47 ans et je venais d’accoucher de notre troisième petit trésor.

 

Je sais que de nombreuses femmes ou couples se posent beaucoup de questions au sujet de l’âge. Après notre parcours PMA en France, mon mari n’a pas baissé les bras et aujourd’hui Erwan a 6 ans et demi, Océane 3 ans et demi, et la petite dernière a bientôt 7 mois : nous sommes une famille comblée !


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